Les capsules vidéo

Iris Maréchal

Présidente de l’Observatoire étudiant des Violences Sexistes et Sexuelles

Des capsules vidéos informatives en complément des témoignages du documentaire

Le documentaire se fonde sur les témoignages de victimes de violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur. En complément, nous avons réalisé des capsules vidéos réunissant des spécialistes de la question.

Iels proposent un état des lieux, une analyse des mécanismes d’emprise et donnent également des informations sur les recours possibles lorsque nous sommes victimes de violences sexistes et sexuelles dans le cadre universitaire.

Ces paroles d’expert·e·s sont portées par :

  • Iris Maréchal, présidente de l’Ibservatoire étudiant des Violences Sexistes et Sexuelles.
  • Philippe Liotard, président de la Commission permanente Égalité Diversité (CPED) qui encadre l’ensemble des missions égalité des universités françaises.
  • Lénaïg Bredoux, journaliste à Mediapart, spécialiste des violences sexistes et sexuelles dans l’Enseignement supérieur.
    Vous trouverez ses articles dans notre bibliographie.
  • Sylvie Cromer, sociologue à l’université de Lille et directrice de l’Institut du genre à Paris, spécialiste des violences sexistes et sexuelles.
    Vous trouverez ses articles dans notre bibliographie.
  • Une membre du CLASCHES, Collectif de Lutte contre le Harcèlement Sexuel dans l’Enseignement Supérieur, qui a également participé aux capsules.

Ces capsules vidéo ont été conçues pour un format réseaux sociaux, pour pouvoir être diffusées autant que possible.

Philippe Liotard

Président de la Commission permanente Égalité Diversité (CPED) qui encadre l’ensemble des missions égalité des universités françaises

Lénaïg Bredoux

Journaliste à Mediapart, spécialiste des violences sexistes et sexuelles dans l’Enseignement supérieur

Sylvie Cromer

Sociologue à l’université de Lille et directrice de l’Institut du genre à Paris, spécialiste des violences sexistes et sexuelles

Une membre du CLASCHES

Collectif de Lutte contre le Harcèlement Sexuel dans l’Enseignement Supérieur

Est-ce que je peux diffuser ces capsules sur les réseaux sociaux ?

Oui ! Ces capsules ont été réalisées pour être accessibles à tous·tes. Il est important qu’elles soient diffusées au maximum. En effet, il s’agit de paroles de spécialistes sur le sujet des violences sexuelles et sexuelles. Ces intervenant·e·s et leurs regards venant d'horizons différents vont permettront d’en savoir plus sur les violences sexistes et sexuelles dans l'Enseignement supérieur et de découvrir des modalités de lutte contre ces violences.

Pour ce faire, il vous suffit de télécharger les capsules ou de les partager en cliquant sur l'icône “Partager”. N’oubliez pas de mentionner sur les réseaux sociaux les intervenant·e·s et leurs organisations, la réalisatrice Lysa Heurtier Manzanares et les associations coproductrices !

Et maintenant on fait quoi ?

C’est souvent la question que l’on nous pose après les projections de Briser le silence des amphis : comment lutter contre les violences décrites dans le documentaire ?
Il existe déjà de nombreuses actions et initiatives de luttes contre les violences sexistes et sexuelles et chacun·e peut s’en saisir à son échelle !

Il existe déjà de nombreuses initiatives de lutte contre les VSS dans l'enseignement supérieur !

Au sein de l’université, vous pouvez vous tourner vers les missions Égalité et les cellules d’écoutes. Nous vous conseillons toujours de vous rapprocher également des associations militantes et étudiantes de votre université.

Cependant, la question de la formation des personnels des universités mais aussi des membres des associations étudiantes et des syndicats étudiants est au cœur de la lutte actuelle contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur. Il est donc possible que votre interlocuteur·trice ne sache pas toujours comment vous orienter... mais il existe des solutions pour se former !

Nous vous invitons à vous rendre sur notre page Initiatives de lutte contre les VSS pour découvrir des possibilités de formation et les initiatives déjà existantes.

Des chiffres

Jusqu’à très récemment la question de la quantification et de la qualification des violences sexistes et sexuelles n'avait pas été traitée. Ces dernières années, différentes enquêtes ont été réalisées, les chiffres que nous vous présentons ici en sont issus. 

L’Ined (Institut National d'Études Démographiques) dans le cadre des enquêtes Virages-universités a sollicité 120 000 étudiant∙e∙s inscrit∙e∙s dans 4 universités (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, Université Paris – Diderot et Institut de physique du globe de Paris, Université de Strasbourg, Université de Bretagne occidentale). 6 648 d’entre elleux ont répondu, dans cet échantillon un tiers des femmes et un quart des hommes ont déclaré avoir subi une situation de violence dans le cadre de leurs études. 
Selon ces enquêtes, on constate que les étudiantes sont plus largement concernées par les violences à caractère sexuel tandis que les étudiants rapportent plutôt des violences psychologiques. 31,4% des étudiantes (toutes universités confondues) déclarent avoir subi une “agression sexuelle sans contact” à l’université contre 18,7% des étudiants. Tandis que 61,6% des étudiants ont subi des “violences psychologiques peu graves” (moqueries, insultes, mises à l’écart), seulement 48,5% des étudiantes déclarent le même type de violence. 

Selon le Rapport "Paroles étudiantes sur les violences sexuelles et sexistes" de l'Observatoire Étudiant des Violences Sexuelles et Sexistes dans l'Enseignement Supérieur, paru le 12 octobre 2020, 48% des 9 922 étudiant∙e∙s intérrogé∙e∙s déclare avoir subi ou avoir été témoin de contacts physiques non désirés. Ce rapport permet également de constater une réelle méconnaissance des étudiant∙e∙s sur le sujet : 1 étudiant∙e sur 5 ne fait pas la distinction entre harcèlement sexuel et agression sexuelle.

L’enquête 2020 sur les conditions de vie des étudiant·e·s de l'Observatoire de la Vie Étudiante a permis d’estimer qu’au cours de l’année universitaire, 4 % des étudiant·e·s interrogé·e·s (5 % des femmes et 3 % des hommes) ont déclaré avoir été victimes de violences sexistes et sexuelles.